A collection of constructions Rencontre avec Nathalie Du Pasquier

20.03.2018 • 18H30 / Rencontre / Conversation - Villa Paloma

Vue d’exposition Collection NMNM, une sélection d’oeuvres acquises grâce au soutien d’UBS (Monaco) S.A. – NMNM-Villa Paloma – 2018

En 2016 la revue Initiales consacrait son huitième opus à l’inclassable Nathalie Du Pasquier. Cette édition est conclue par un portfolio de l’artiste intitulé A collection of Constructions. La même année le NMNM publiait un premier catalogue consacré à ses acquisitions sous le titre Construire une Collection. Heureux hasard ou simple évidence, le travail de Nathalie du Pasquier a depuis rejoint les collections du Musée, dont deux œuvres sont actuellement visibles dans l’exposition Collection NMNM, une sélection d’oeuvres acquises grâce à UBS (Monaco) S.A. à la Villa Paloma.

L’artiste évoque sa pratique, depuis « l’aventure Memphis » jusqu’à l’atelier du peintre.

« Autodidacte, Nathalie s’est formée en voyageant, en lisant, et en observant différentes choses, que ce soit des sculptures sumériennes, des objets appliqués du Moyen-Orient, les grands maîtres de la Renaissance italienne, des peintures byzantines et provençales, les œuvres des frères métaphysiques Giorgio De Chirico et Alberto Savinio, ou des trucs très peu scolaires à la périphérie de l’univers. Designer jusqu’en 1987, elle faisait partie du groupe Memphis et produisait quantité de surfaces décorées, motifs imprimés et textiles ainsi que quelques meubles. Après cette date, elle se passionne pour la peinture et s’y consacre entièrement. Elle s’interroge depuis trente-cinq ans sur le rapport qu’entretiennent les objets avec l’espace où ils sont installés. Cette réflexion concerne tableaux, sculptures, objets, motifs, constructions, tapis, livres et céramiques oscillant constamment entre représentation et non-représentation, tangibilité et intangibilité, réalité et imaginaire, bidimensionnalité et tridimensionnalité. Travaillant dans l’entre-deux des formats, l’artiste est une peintre en expansion qui se joue d’arrangements complexes de formes et s’ouvre sans cesse aux possibilités nouvelles de l’expérimentation. »

Extrait du texte de Luca Lo Pinto

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